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Les constituants d'une arméeLes Etat majors Trois grandes fonctions : Concevoir, gérer, évaluer
Armées Interarmées Services de renseignement Le soutien Les forces Compagnie 100 - 200 hommes Bataillon 500 - 800 hommes Brigade 3.000 - 5.000 hommes Division 15.000 - 20.000 hommes Corps d'armée 60.000 - 80.000 hommes Pour les armées de terre, le chiffre significatif principal est celui du nombre d'hommes, complété par celui du nombre de chars, du nombre de pièces d'artillerie et d'hélicoptères de combat. Pour les marines, le tonnage total, puis le nombre de sous marins, puis celui de porte aéronefs, puis celui de bâtiments de combat. Pour les armée de l'air, le nombre d'avions de combat. La grille d'analyse utilisable pour tous les paysLe livre blanc (l'image que le pays veut donner de sa défense militaire)
Insertion de la défense dans la société (la manière dont le pays traite sa défense)
Ordre de bataille (les existants, matériels et humains)
Valeur opérationnelle (le qualitatif, au delà du quantitatif)
Engagements récents (la confrontation aux réalités) Réformes en cours et vision de l'avenir LES ETATS UNISLe livre blanc (l'image que le pays veut donner de sa défense militaire)Existence Les Etats Unis ne publient pas de Livre Blanc à proprement parler. Cependant, de très nombreux rapports sont publiés chaque année, en particulier au travers des publications du Congrès ou de différents rapports gouvernementaux. Il existe en particulier une revue quadriannuelle, qui redéfinit les grandes orientations des défenses.
Jusqu'au 11 septembre, les menaces sur le territoire national étaient très vagues, limitées à quelques héritages de la guerre froide (ICBM chinois), aux menaces balistiques des états voyous et à des menaces terroristes variées, mais qui restaient du ressort du FBI. Par contre, les menaces contre les intérêts américains à l'étranger ont toujours été prises très au sérieux.
Les USA veulent être capables de traiter toutes les menaces, non seulement contre leurs intérêts propres, mais aussi dans le rôle qu'ils s'attribuent de « gendarme du monde ». Pour protéger leurs intérêts, ils veulent disposer, en plus de forces de dissuasion nucléaires tous azimuts, d'un parapluie antibalistique (MD) couvrant aussi bien le territoire national (NMD) que les forces éventuellement engagées à l'étranger (TMD). Pour agir à l'étranger, ils désirent avoir la capacité de combattre simultanément et loin du territoire national dans deux conflits de moyenne intensité, ce qui se traduit par la nécessité de disposer de moyens de projection et de moyens prépositionnés de taille considérable.
Les moyens existants sont considérés comme assez suffisants. Il existe cependant des difficultés de réaliser les objectifs, en particulier pour des raisons de disponibilité tant des hommes que des matériels.
Il en est très peu parlé. Pourtant, les Etats Unis sont le premier exportateur au monde, avec près de 50% de parts de marché. Mais surtout, les US à eux seules représentent plus de la moitié des dépenses de recherche en matière d'armement, sciences fondamentales y compris. Cela, à soi seul, pourrait expliquer le fait qu'ils soient les leaders dans la quasi totalité des domaines.
Les USA refusent, (beaucoup plus que les pays occidentaux et ce que leur puissance leur permet) de signer un certain nombre de textes qu'ils jugent par trop contraignants (Convention d'Ottawa), attentatoires à la souveraineté nationale ou irréalistes, ou plus simplement contraires à leurs intérêts. Ils s'en expliquent parfois directement, parfois en utilisant des arguments spécieux, parfois pas du tout.
Plus que de propagande, on peut parler de certitude de soi, confinant parfois à l'arrogance. Les chiffres annoncés sont, la plupart du temps et contrôle parlementaire oblige, très proches de la réalité.
L'administration US, si elle demeure très politiquement correcte, ne connaît pas la pensée unique. Cela se traduit par de nombreux conflits internes. Insertion de la défense dans la société (la manière dont le pays traite sa défense)Place humaine Bien qu'il s'agisse depuis de longues années d'une armée de métier, elle jouit plutôt d'une bonne image dans le pays. Le patriotisme existe encore sous une forme qui a disparu en Europe de l'Ouest. Il n'est que de voir la sollicitude dont sont entourés les militaires en opérations extérieures. La pensée « zéro mort », qui est tout sauf une doctrine, fragilise cependant l'institution. Il faut cependant reconnaître qu'elle est beaucoup moins prégnante qu'on ne le dit en France : les morts du Cole ou les premiers morts de l'opération « enduring freedom » n'ont pas provoqué de revirement de l'opinion.
La place politique de l'armée est tout aussi forte. Elle est réellement perçue comme un instrument de la politique extérieure du pays. On peut aussi se souvenir de la place des militaires retraités dans la vie politique, depuis de nombreuses années.
Le budget de défense, que l'administration Clinton avait voulu rogner, est traditionnellement favorisé par les administrations républicaines. L'arrivée de G W Bush s'est accompagnée du lancement d'une remise à plat très complète de toutes les capacités militaire jugées nécessaires au pays. Et des budgets correspondants. Les événements du 11 septembre ont repoussé cette révision, mais elle se reproduira. Ordre de bataille (les existants, matériels et humains)Budget 2001 305 milliards d'USD, 1.300.000 hommes
Valeur opérationnelle (le qualitatif, au delà du quantitatif)Qualité des personnels Plutôt bonne, mais le combattant de base a souvent tendance à manquer d'initiative et à se cantonner dans des schémas et des règlements appris.
Il existe dans certaines catégories de matériels de réels problèmes de disponibilité, provoquées et/ou aggravés par le manque de souplesse de certaines chaînes logistiques.
Il est souvent de très grande qualité, même si son adéquation aux conditions réelles qui pourraient être rencontrées sur les théâtres d'opérations n'est pas toujours satisfaisante.
Elles servent d'exemple au monde entier. Ce qui n'empêche pas certaines chapelles de se livrer à des exercices intellectuels qualifiés de stratégiques qui frôlent parfois l'excentricité dangereuse. Le problème est que certaines démonstrations brillantes arrivent parfois à trouver de solides soutiens chez de politiques en quête de nouveauté.
Le renseignement tient une place incomparable, tant sur le plan des moyens que sur celui de l'utilisation. La place faite au renseignement d'origine technique par rapport à l'exploitation humaine est cependant trop forte et semble être la cause de plusieurs déboires. Engagements récents (la confrontation aux réalités)La situation est très différenciée selon les armées. Autant l'Air Force, l'aéronavale et les sous marins ont été régulièrement engagés depuis la fin des années 80, autant l'Army et le Marine Corps n'ont plus l'expérience que des opérations de maintien de la paix. Réformes en cours et vision de l'avenir Tant que les séquelles du 11 septembre resteront au premier plan, le statu quo sera de rigueur. Les propositions d'Andy Marshall visaient à faire des Etats Unis une forteresse inattaquable, capable de frapper à distance et sans crainte de riposte tous les fauteurs de trouble de la planète, mais refusant d'aller au contact sur place. Il est évident que cette position, pour redevenir tenable si c'est possible, exige une très complète redéfinition du bouclier et des lances. CHINELe livre blanc (l'image que le pays veut donner de sa défense militaire)Existence La Chine publie des Livre Blancs depuis une dizaine d'années, au rythme d'environ un tous les deux ans. Le dernier date de la fin 2000
Aucun ennemi n'a été désigné pendant longtemps. Le dernier Livre Blanc, sans parler vraiment d'ennemi, désigne les Etats Unis comme le grand adversaire. Il accorde aussi une place toute particulière à la relation avec Taiwan. En plus de tout cela, elle est le seul pays au monde à avoir autant de voisins, sans avoir d'alliance réelle avec aucun d'entre eux.
La Chine veut pouvoir disposer d'une force de dissuasion crédible au niveau international. Pour le reste de ses forces, elle dit les vouloir purement défensives et très limitée en taille. C'est quand même la plus grande armée du monde par la taille.
La Chine est depuis longtemps spécialiste de la prolifération nucléaire et balistique, fournisseur de toutes les guérillas et des états parias. Elle en tirait tant bien que mal des revenus de l'ordre de 1 GUSD /an, ce qui la plaçait en 5° position des fournisseurs mondiaux. Le manque de qualité des produits, la baisse des budgets de certains états, les pressions exercées en particulier par les USA ont ramené les ventes à 0,5 GUSD /an. Des affaires d'exportations illégales sont régulièrement mises sur le tapis, qui provoquent des démentis, mais n'arrêtent pas les trafics.
Terriblement jalouse de sa souveraineté, la Chine ne souscrit que du bout des lèvres aux traités internationaux, surtout s'ils comportent des clauses de vérification intrusives.
Les restes de la langue de bois de la grande époque du maoïsme perdurent dans le discours.
Insertion de la défense dans la société (la manière dont le pays traite sa défense)Place humaine et politique Tous les dirigeants de la première génération étaient des militaires. Et, si "le Parti commande aux fusils", il n'en demeure pas moins que l'Armée était le rempart du régime. Elle en a largement été récompensée pendant des années, sinécures et droit aux "activités annexes". Une première perte d'influence suivit l'arrivée au pouvoir de Jiang Zemin, premier civil à prendre la tête de l'ensemble des instances politiques. La deuxième étape de la chute des militaires fut marquée par la décision, en 1999, de faire cesser les "activités annexes".
Il n'a pas été facile de faire avaler aux militaires leur perte de puissance politique, ainsin que celle des menus avantages dont ils jouissaient. La compensation s'est traduite par des augmentations de budget régulières, supérieures à 10% par an depuis plusieurs années. Ce qui ne se traduit évidemment pas par des améliorations opérationnelles. L'effort de défense de la Chine est, en valeur absolue comme en valeur relative, le plus faible des puissances. Ordre de bataille (les existants, matériels et humains)Budget 16 milliards d'USD, 2.500.000 hommes
Valeur opérationnelle (le qualitatif, au delà du quantitatif)La valeur opérationnelle de l'armée chinoise s'analyse dans trois sous ensembles qui la composent. A côté de forces nucléaires, peu crédibles mais plutôt choyées, existent un "noyau dur" conventionnel, de niveau correct sur tous les plans "non conceptuels" (hommes, matériels, entraînement) et surtout un "marais", dont la valeur opérationnelle est plus que limitée.
Pendant longtemps, comme en Russie ou dans toutes les sociétés féodales, les meilleurs se consacrèrent à des carrières militaires. Mais, à côté d'une caste d'officiers aussi nombreuse que brillante et en l'absence d'un corps de sous-officiers, la piétaille des appelés, obligés à un service militaire long et peu considérés, forme un groupe de niveau plutôt inférieur.
Il est globalement catastrophique aux normes occidentales, mais plutôt bon par rapport à celui du tiers monde. Tout est susceptible de fonctionner si……L'âge moyen de conception des matériels augmente, tout comme l'écart avec les autres grands pays.
En dehors du noyau dur, l'entraînement est caricatural.
Les hiérarques ont été contraints d'admettre la totale obsolescence des concepts maoïstes. Ce ne se passe pas sans mal, ni même sans retours en arrière. A côté des déclarations sur "la guerre dans les conditions technologiques modernes", on entend encore des appels à la "guerre populaire", celle où la solidité idéologique peut oblitérer toutes les déficiences.
Le renseignement militaire est ici très étroitement couplé à l'espionnage industriel et à la désinformation. Engagements récents (la confrontation aux réalités)La Chine a peu été affrontée aux réalités du terrain dans les dernières décennies. Après le désastre coréen, elle a connu le succès, péniblement au Tibet, facilement face à l'Inde, avant de se faire étriller par les Vietnamiens auxquels elle prétendait donner une leçon. Les quelques escarmouches des dernières années, en Mer de Chine du Sud en particulier, on montré des limites, tout comme la tentative de répression des événements de Tienanmen. Face à Taiwan, l'affrontement est biaisé par l'interférence des USA. Réformes en cours et vision de l'avenir La Chine est confrontée à une multiplicité de problèmes concomitants. Elle doit se contenter de budgets militaires très réduits, mais en même temps, elle se veut puissance à vocation mondiale. INDELe livre blanc (l'image que le pays veut donner de sa défense militaire)Existence Les menaces envisagées L'Inde est marquée par un passé parfaitement impérialiste, qui contraste beaucoup avec le discours pacifiste attribué à Gandhi. Elle a fait la guerre à la totalité de ses voisins, ne subissant que la Chine. Ses ennemis actuels sont clairement la Chine, contre laquelle elle aimerait se poser en rivale unique, valable pour toute l'Asie, et le Pakistan, qu'elle affecte de traiter en terroriste faible.
Depuis 1998. l'Inde a fait le choix du nucléaire affiché et prioritaire. Ce n'est pas la première fois qu'elle fait des choix aussi forts, et aussi réducteurs. Ce furent l'Air Force et la Marine auparavant. Son ambition est aujourd'hui de se constituer une force de dissuasion dimensionnée face à ce qu'elle considère comme son principal vrai ennemi : la Chine.
L'armée indienne est une relativement petite armée, qui se cherche en permanence entre le modèle soviétique, grand frère et mentor, mais aussi fournisseur à peu de frais, et le modèle occidental, britannique mais aussi américain et français, plus intéressant culturellement et plus valorisant matériellement.
Pas un problème de l'Inde, mis à part quelques solides affaires de corruption.
L'Inde fait partie des pays très sourcilleux sur leur souveraineté.
Moins que de propagande, on peut parler de méthode Coué.
Insertion de la défense dans la société (la manière dont le pays traite sa défense)Place humaine Dans un pays où les castes sont la manière d'être, il est évident que les castes militaires, surtout si elles se piquent de tradition britannique, trouvent leur place. Mais ce n'est plus aussi évident dans un pays où une classe moyenne se développe.
Les variations d'affichage de la politique extérieure de l'Inde ont généralement masqué la place occupée par les militaires. L'expansionnisme et le nationalisme du pays se sont pourtant toujours largement appuyés sur eux. L'arrivée d'un parti ouvertement nationaliste a donné plus de visibilité, mais pas forcément plus de pouvoir. La mise en place d'un commandement des forces nucléaires pose un vrai problème.
Dans un pays aussi dramatiquement pauvre, le budget de défense pourrait être très sacrifié. Ce n'est pas le cas, et les hausses dans les dernières années sont encore plus conséquentes, en pourcentage, que celles de la Chine. Par ailleurs, la volonté de réduire les forces à un nombre très restreint permet de mieux les équiper. Ordre de bataille (les existants, matériels et humains)Budget 17 milliards de dollars, 1.300.00 hommes
Valeur opérationnelle (le qualitatif, au delà du quantitatif)Qualité des personnels Elle est très variable. D'un côté une caste d'officiers qui ont souvent un contact très réduit avec leurs hommes et des conceptions archaïques. D'un autre côté, des sous officiers et des hommes plutôt qualifiés et motivés, mais qui souffrent parfois d'un style de commandement lourd.
Très variable
Très variable, mais plutôt insatisfaisant. En particulier l'armée de l'air est connue pour son insécurité.
Pendant la bataille de Jaffna, les méthodes de commandement complètement dépassées et inadaptées au combat contre une guérilla très dure ont amené de lourdes pertes. Le passage au nucléaire s'est fait sans vraie réflexion préalable. Elle doit encore s'accompagner d'une doctrine qui fasse l'unanimité.
L'Inde mélange allègrement une tradition britannique du renseignement, ce qui se fait de mieux dans le genre, et un traitement réalisé par une pyramide de petits chefs peu responsables. Avec tous les écueils auxquels ceci peut conduire. Engagements récents (la confrontation aux réalités)En dehors de trois guerres avec le Pakistan et une avec la Chine, l'Inde a aussi sévi au Sri Lanka (où elle n'a pas brillé), aux Maldives, à Goa,… Réformes en cours et vision de l'avenir L'Inde cherche toujours à se positionner comme un pays pacifiste, mais elle entend être respectée de ses voisins, et surtout à s'affirmer comme une nation nucléaire responsable. Grande BretagneLe dernier texte fondateur de la défense nationale britannique. BY THE SECRETARY OF STATE FOR DEFENCE Modernising Defence 1. Britain's Armed Forces are among the best in the world. This was proved time and again over the past year. The Strategic Defence Review (SDR) was designed to build on and reinforce their success. When George Robertson, as Secretary of State for Defence, announced the conclusions of the SDR in July last year he said "This Review is the most radical and far-reaching reshaping and modernisation of our forces for a generation - it will fundamentally reshape and modernise Britain's armed forces, sorting the weaknesses, building on our strengths, and providing a structure to deal with tomorrow's threats not yesterday's enemies." 2. This was not a quick fix but a signpost which pointed the way to a huge programme of modernisation, which, taken as a whole, transforms the way in which defence is delivered. 3. This White Paper sets out the progress that has been made, together with some new issues which have arisen since the conclusions of the Review were announced. In that time the world has moved on, but the principles and conclusions of the Review are proving as robust and well- founded as we expected them to be. The success of our forces in Kosovo, and our ability to deploy effectively to East Timor, show this. 4. This White Paper starts with the Strategic Context which is set out in Chapter 1 , with Chapter 2 dealing specifically with Europe and NATO. The Strategic Defence Review responded to the new strategic realities, but it also set in hand a ground-breaking modernisation of the way in which we manage defence:
5. Above all else, it was not change for change's sake. It contained proposals designed to increase the performance and operational capability of our Armed Forces. The modernisation of the front line and of the organisations that support and equip the front line, follow on from this approach. By co-ordinating the activities of the three Services more closely and, where effective, pooling their expertise we can increase our fighting effectiveness. The centrepiece of this joint approach, a pool of Joint Rapid Reaction Forces, will be at the forefront of Britain's modernised, rapidly deployable and better supported front line. It will be supported by a whole range of new units and organisations, aimed at enhancing operational effectiveness. The Joint Helicopter Command, and Joint Force 2000, the joint Royal Navy and RAF Harrier force, are just two of the initiatives which will improve our defence capabilities. In this way, we can make a key contribution to initiatives to improve the defence capabilities of NATO and its European pillar. All of this is set out fully in Chapter 3. 6. Chapter 4 is about people in defence. The Review put the care and development of our Service personnel and civil servants at the centre of our modernising efforts. 'The Policy for People' reflects the Government's determination to use innovative ideas to help us recruit and retain the right people. Our people should be drawn from across our diverse society and be trained, motivated and equipped properly. We are dealing with this in a range of ways; by improving operational welfare and establishing a Service Families Task Force to tackle issues of concern to Service families, by initiatives like the Veterans Advice Unit and the Learning Forces initiative. These initiatives demonstrate our recognition that the effectiveness of our defence forces in the long term depends on the level of our commitment to our people. 7. We have also begun a programme of modernisation of the way in which the Ministry of Defence buys and maintains equipment and supports the Armed Forces. The Defence Procurement Agency and the Defence Logistics Organisation, who together will take forward the Smart Procurement Initiative, offer the prospect of improved services at a lower cost. These are huge organisational changes of great significance. Progress in these areas is considered in Chapter 5. 8. At the most fundamental level, the responsibility of defence is to make the world a safer place for us all. Chapter 6 explains how we are doing just that by our extensive contribution to activities to build and support peace and stability worldwide. But it is not just a matter of conflict resolution. The SDR established Defence Diplomacy as an explicit mission showing how the Armed Forces can be used as a "force for good", improving relations with allies and former adversaries and assisting in the development of democratically accountable armed forces. Under the new defence mission, their work is properly linked to Britain's wider security and foreign policy objectives. |