Questions de vocabulaire

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Questions de vocabulaire

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Stratégie et tactique

Stratégie, initialement, art de la préparation et de la conduite des guerres. À l'époque contemporaine, la stratégie a envahi les sphères politique (stratégie électorale), économique (stratégie d'entreprise) et sociale. En fait, tous les domaines où le but est d'imposer une volonté à un "adversaire" non coopératif. De spécialité militaire, la stratégie est ainsi devenue transdisciplinaire. Elle consiste d'abord à définir des finalités générales que l'on cherche à atteindre par la combinaison de tous les éléments à la disposition des acteurs, qu'il s'agisse ou non des États. Elle implique également une étroite intégration des facteurs économiques, politiques, culturels et sociaux. Elle s'oppose précède en cela à la tactique, qui est l'art de disposer et de manœuvrer des forces ou des éléments sélectifs pour atteindre un objectif ou une fin limités dans le temps et l'espace.

À l'âge de la dissuasion nucléaire et de l'affrontement idéologique et politique entre les deux blocs atlantique et soviétique, la stratégie a eu pour principale finalité la désagrégation morale de l'adversaire cette vision bilatérale est très réductrice. Elle est alors devenue une méthode de pensée s'appliquant bien au-delà de la sphère militaire, la guerre n'étant plus qu'un mode parmi d'autres OUI pour élaborer une «!stratégie intégrale!» portant sur les projets et les philosophies politiques des adversaires en présence.

Aujourd'hui, dans un monde devenu plus fluide et incertain, de nouvelles définition et utilisation de la stratégie sont à l'œuvre, qui en diminuent le caractère intégral de l'époque de la guerre froide.[1][1]

La stratégie des affrontements entre nations (qui peut s'étendre à celle des affrontements entre grands groupes organisés ayant des caractéristiques étatiques) vise maintenant à empêcher l'adversaire de prendre une initiative. On est donc de plus en plus dans le global, et tous les moyens sont utilisés, ce qui relève plus de la tactique.

 

Tactique, technique ou science consistant à diriger une bataille en combinant par la manœuvre l'action des forces armées pour atteindre les objectifs d'une campagne ou triompher de l'ennemi. La tactique est totalement différente de la stratégie, qui est l'art de coordonner l'action des forces militaires, politiques, économiques et morales d'un pays ou d'une coalition afin d'atteindre les résultats escomptés. Elle en est la suite, mais aussi l’origine, car depuis quelques temps les stratégies sont aussi définies en fonction des moyens d’action, la varitété beaucoup plus grande des moyens permettant d’envisager des stratégies qui n’auraient pas été possibles auparavant.  Pour élaborer sa tactique, un commandant doit prendre en compte la taille, la composition et la qualité des forces armées dont il dispose. Il doit aussi juger de l'importance des forces armées ennemies qui vont s'opposer à ses troupes Il doit d'abord et avant tout se renseigner sur l'adversaire et estimer correctement ses propres forces. Le renseignement ,le renseignement et le renseignement La ruse, l'effet de surprise, les manœuvres, la puissance de feu et d'autres ressources propres aux troupes disponibles sont autant de moyens utilisés dans l'élaboration d'une tactique. Elle doit être adaptée aux conditions particulières qui se présentent et elle dépend aussi de facteurs importants tels que la logistique, la géographie du lieu, les renseignements disponibles sur les forces ennemies, la tactique habituellement adoptée par l'adversaire et de tout autre élément susceptible d'avoir un effet sur l'issue de la bataille. Au renseignement tactique s'ajoutent le renseignement stratégique et surtout la culture. Le renseignement technique ne suffit pas, loin de là.

Les tactiques utilisées avec succès par d'anciens commandants sont soigneusement étudiées (caisse à sable) afin de pouvoir être modifiées et adaptées. Le général romain Scipion l'Africain organisa une attaque sur deux fronts afin de venir à bout de l'ennemi, comme le fit William Tecumseh Sherman, commandant des forces armées de l'Union, lors de sa marche vers l'océan pendant la guerre civile américaine (1861-1865). Le chef suprême mongol Genghis Khan choisit de vaincre son ennemi en anéantissant progressivement et systématiquement ses plus petites formations. Les Allemands se servirent de cet exemple pour mener à bien leur blitzkrieg (guerre rapide et puissante) au cours de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Mais le succès de certaines tactiques ne se répète pas forcément au cours de l'histoire. Le Japonais Togo Heihachiro, amiral lors de la guerre opposant les Russes aux Japonais en 1904 et 1905, triompha des Russes à Tsushima. Si la tactique qu'il avait employée fut à l'origine de lourdes pertes en hommes et en matériel dans le camp américain lorsque les Japonais la reproduisirent, par la suite elle se révéla inefficace puisque les États-Unis l'emportèrent. En revanche, les tactiques de l'amiral britannique Horatio Nelson, qui consistaient à détruire les moyens de communication et d'échange de l'ennemi, furent utilisées de manière appropriée par la flotte américaine pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'équipement utilisé dans les guerres modernes est tellement sophistiqué que les tactiques deviennent de plus en plus complexes. De ce fait, la coordination des opérations au sein même des unités militaires et entre celles-ci joue un rôle plus important mais est aussi plus difficile à réaliser.[2][2] Surtout, la tactique n'est plus du tout limitée à l'emploi des moyens militaires

 

STRATEGIE = DECISION SUR LES BUTS ET LES MOYENS A EMPLOYER TACTIQUE = GESTION DES MOYENS ET OFFRE DE MOYENS PERMETTANT AUX STRATEGES DE DECIDER

 

 

Guerre, conflit armé opposant plusieurs États ou plusieurs peuples dans des combats d’envergure, et dont la finalité, pour chacun des protagonistes, consiste à imposer sa une volonté à l’adversaire. Lorsque les affrontements de cette nature opposent des populations soumises à une même souveraineté, on parle de guerre civile. On voit que la nouvelle forme de guerre qui oppose les Etats Unis au terrorisme est nouvelle en ce qu'elle ne concerne ni un état, ni un peuple. Apparu dans l’histoire de l’humanité dès que des collectivités structurées et autonomes furent mises en présence et même largement avant, et surent organiser et manœuvrer des forces armées de manière minimaliste, le phénomène de la guerre a évolué en fonction des modifications affectant les sociétés et les techniques. Depuis le Moyen Âge, la guerre s’est progressivement codifiée, et un droit de la guerre s’est développé, qui fait aujourd’hui l’objet de nombreuses stipulations dans le cadre du droit international public.[3][3]

Les grands théoriciens

Clausewitz, Karl von (1780-1831), général et théoricien militaire prussien. Pour Clausewitz, la guerre ne peut être cantonnée dans le domaine de la science militaire!; elle doit également être envisagée comme un phénomène global, incluant une triple dimension (politique, stratégique, idéologique) on ne voit pas encore poindre la dimension économique. Ainsi, toute guerre résulte de l'alliance des facteurs stratégiques (les moyens moraux et militaires mis en œuvre), avec des moyens tactiques (la disposition et l'organisation des forces militaires sur le champ de bataille), mis au service d'une fin politique ultime gagner la guerre (on tend ici à confondre gagner la guerre avec obtenir le résultat recherché. Si les destructions infligées à l'adversaire sont trop importantes, si le vainqueur s'est trop épuisé, il peut avoir gagné la guerre, il a perdu la paix), elle-même étroitement articulée avec le but propre de chaque engagement (désarmer l'adversaire vis à vis de soi même uniquement, ce qui n'exclut pas de s'en faire un allié). La nouveauté de la pensée de Clausewitz ne se réduit donc pas à la formule selon laquelle «la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens» : elle réside certes dans l'affirmation de la dimension politique de la guerre, mais elle n'exclut pas, bien au contraire, la compréhension de la logique propre à la guerre, définie comme un acte de violence délibéré s'inscrivant dans un rapport de force[4][4]

Moltke, Helmuth Karl Bernhard, comte von (1800-1891), Feld-maréchal allemand, qui permit à la Prusse de devenir le principal État d'Allemagne et qui fit de l'armée de ce pays la meilleure de son temps. Disciple de Clausewitz fit paraître plusieurs livres sur les questions militaires : «!La paix éternelle est un rêve qui est loin d'être agréable. Quant à la guerre, elle constitue une partie essentielle du plan divin à l'égard du monde… Sans elle, le monde sombrerait dans le matérialisme.!»[5][5]  Un certain nombre de gens pensent que le conflit pour le conflit, la guerre pour la guerre, sont nécessaires au maintien de certaines valeurs.

Sun Tzu mythique général chinois, longtemps complètement ignoré en Occident, prône une guerre totale, basée sur le renseignement, la ruse et l'action psychologique avant tout. Son but est de ne livrer bataille que lorsque tous les autres moyens ont été épuisés et de ne le faire que si l'on est certain de gagner la bataille.

L’amiral Perry, Douhet ou Warden et quelques autres sont avant tout des théoriciens des modes d’action, donc de la tactique, qu’ils préconisent l’emploi d’un moyen (aérien, naval, psyops...) ou qu’ils en définissent le mode d’utilisation.

Les cercles de la défense

Tout pays a plusieurs cercles de défense, en fonction desquels il bâtit son concept de défense propre.

Le premier cercle est celui du territoire national. Tous les pays ayant un gouvernement "stable" consacrent des moyens à la défense de ce cercle (même des pays qui affirment ne pas avoir de forces militaires - Islande, Costa Rica et Panama - ont des garde côtes et des garde frontières armés). Une agression contre le premier cercle entraîne généralement, de manière automatique, une résistance.

Le deuxième cercle est celui des alliés (pays liés par un traité de défense impliquant des devoirs mutuels) et amis (pays proches, mais non liés de manière automatique). On voit déjà que l'engagement contre une agression menaçant le deuxième cercle n'est pas aussi automatique. Sa prise en compte militaire ne nécessite pas forcément la mise sur pied de moyens de défense propre, capacité de projection en particulier.

Le troisième cercle est celui des intérêts plus ou moins directs. Son étendue est directement fonction de la puissance de chaque pays et de son implication internationale. Le plus grand flou est alors la règle. Seuls les Etats-Unis considèrent qu'ils ont une responsabilité sur la totalité du monde. La capacité de réagir militairement est alors le plus souvent dépendante des capacités de projection. Une intervention comme celle de la France au Timor est déjà la marque d'une vraie puissance.

Alliances et traités

De tous temps, les pays ont formé des alliances militaires. Entre les régimes familiaux, de l'empire au clan, ces alliances, souvent scellées par des échanges de fiancées, ont souvent été le moyen d'agrandir les patrimoines en mettant en commun les forces permettant de défendre et d'agrandir les terres. L'Europe des royaumes a connu de grandes alliances, qui se sont opposées avec des fortunes diverses.

La deuxième guerre mondiale a vu se constituer des alliances parfois contre nature, dirigées contre deux pays de plus en plus isolés après avoir réussi à se constituer un empire éphémère, le Japon et l'Allemagne. Ces alliances seront des plus éphémères, pour être remplacées par celles générées par l'opposition entre "communisme" et "monde libre".

D'un côté l'OTAN, et les tentatives de succédanés (OTASE). De l'autre, le Pacte de Varsovie. Entre les deux, longtemps rien. La conférence de Bandoeng essaie de créer un "tiers état", mais les pays participants ont trop de mal à se définir, entre neutralité, refus du capitalisme et sirènes révolutionnaires. En 1990, seul l'OTAN subsiste. Il lui faudra attendre 2001 pour devenir autre chose, avec la première mise en œuvre de l'article 5 [6][6]. Et, c'est à l'occasion de cette mise en œuvre que la Russie s'affiche comme pays candidat.

Les concepts d'alliance et de traités sont très différents selon les pays. Dans le monde asiatique, un traité est la constatation de l'état des lieux au jour de la signature, sans engagement pour le futur. Au contraire, les tenants du droit romanogermanique voient dans les traités un engagement éternel. Entre les deux, la tendance anglo saxonne. Un pays comme les Etats Unis est capable de laisser tomber un accord, comme il l'a fait pour les communiqués communs de Shanghai, et aussi de mettre en place des textes contradictoires qui soient plus ou moins contraignants en interne.

L'adversaire

Très peu de pays ont un adversaire officiellement désigné. Il y a pourtant beaucoup de pays qui construisent leur défense en fonction d'un adversaire unique.

L'adversaire unique peut aller jusqu'à un formatage d'une défense strictement limitée à cette fonction, dans le cas des "binômes infernaux" (Taiwan<>Chine, Pakistan<>Inde). On remarque que beaucoup de ces binômes faisant partie des idées reçues ne sont pas si opposés que cela : Malaisie Singapour par exemple.

Certains pays peuvent ne pas avoir d'adversaire du tout : Nouvelle Zélande, Islande, Mexique, et en tirer ou non des conséquences sur le plan de leur concepts.

Les attentats du 11 septembre ont permis de dénoncer un nouveau type d'adversaire qui ne soit pas un pays. Pourtant, les US avaient déjà essayé de proposer au monde ce concept. La lutte contre le trafic de drogue aurait pu être un vrai combat international. Pourtant, les opérations contre la Grenade, contre Panama n'ont suscité aucun intérêt.

Le concept de défense nationale vu par les Livre Blancs

Le concept de défense national fait généralement l'objet d'un consensus fort et d'une grande continuité. Il fait de plus en plus souvent l'objet de la publication d'un Livre Blanc, qui définit typiquement :

·        Les menaces envisagées, avec ou non désignation du ou des adversaires. Dans le livre blanc français, on ne désigne aucun adversaire. Dans celui de Pékin, on désigne implicitement, puis explicitement les Etats Unis. Dans celui de Taipei ou de Séoul, on ne parle exclusivement que de Chine continentale ou de Corée du Nord.

·        Les capacités dont le pays veut se doter (de la défense stricte du territoire national à la capacité d'intervenir partout dans le monde)

·        Les moyens dont le pays est doté et leur avenir.

·        Un chapitre est généralement consacré aux commerce d'armement, aux traités internationaux….On y réfute aussi les accusations dont le pays est généralement victime, expansionnisme, prolifération, dictature, mauvais traitements, hégémonisme….

·        Les livres blancs ont longtemps été des instruments de propagande, où la réalité militaire était cachée, où l'adversaire était diabolisé. Ils sont devenus, comme les budgets de défense officiels, de plus en plus crédibles et sérieux. Ce qui ne les empêche pas de demeurer des monuments d'autosatisfaction réalisés par les "politiques" de la défense, qu'ils soient civils ou militaires. Dans beaucoup de pays, en particulier ceux où les budgets de défense ont beaucoup baissé, les militaires ne se reconnaissent pas dans la description qui est faite d'eux même par leur Ministre de la Défense.

La mode actuelle est de faire un ou des chapitres sur les retombées de la Défense dans tous les secteurs (social, économique, éducatif….) et de s'étendre longuement sur la contribution aux OMP, aux opérations de soutien aux populations et autres bonnes actions.

Le pourquoi des guerres

Beaucoup a été écrit sur le sujet, et beaucoup sera encore écrit.

On peut distinguer :

Les conflits prédateurs. Que ce soit pour capturer les vierges de la tribu voisine ou pour s'emparer des mines de diamant d'une République Africaine, ou des puits de pétrole d'une autre, il s'agit de la forme primitive des conflits

Les conflits pour le pouvoir. Affaiblir, le soumettre imposer son pouvoir, à la fois parce que le pouvoir en soi est un but et parce que le pouvoir procure des avantages matériels.

Le conflit pour détruire; détruire pour le plaisir de détruire ou détruire pour agrandir son espace vital.

Ces deux trois formes de conflit ont la particularité de se retrouver partout, y compris au sein du règne animal.

L'homme a ajouté deux autres formes de conflits, que l'on ne retrouve pas dans le règne animal :

Le conflit justifié par l'idéologie, la conversion par la force de celui qui ne pense pas "comme il faut",

La guerre civile. C'est la guerre civile qui justifie des modes d'action très nouveaux : guérilla, terrorisme…qui ne sont pas du tout aussi nouveaux que cela, puisqu'on les connaissait déjà à l'époque des Frères Macchabées.

Les formes de guerre

La guerre n'est jamais, quoiqu'en aient dit et pensé certains, au nom de l'esprit de chevalerie, une fête fraîche et joyeuse. On y reviendra largement par la suite, sachant que la guerre est toujours une sale guerre. Quand les choses se passent normalement, elle est faite par les militaires, sur les ordres du politique. Les militaires n'ayant pas normalement vocation à se faire tuer (même si la charge de Reichoffen, les cadets de Saumur et la prise de Monte Cassino ou de Hamburger Hill sont encore considérés comme des actes d'héroïsme alors que ce furent des hymnes à la bêtise arrogante d'une certaine caste de militaires) essaient d'obtenir les buts imposés par les politiques en ayant le minimum de casse.

Le problème de nos années XXI° siècle est que l'on sort de la guerre classique pour passer à une guerre multiforme. On a longtemps opposé une force armée régulière à une autre force armée régulière. Les irréguliers existaient, faisaient acte de guerre, mais dans un cadre assez net, et à leurs risques et périls. La grande nouveauté d'une certaine forme de pensée, Rosa Luxembourg, Trotsky, Mao, Che Guevara…. a été de vouloir faire imposer le guérillero comme un combattant qui bénéficierait d'avantages supérieurs à ceux que prévoient la convention de Genève pour les combattants en uniforme tout en étant délivré des contraintes qu'impose un combat "loyal", à "armes égales".

La guerre au risque de la justice

On a pu penser que les conflits pouvaient se résoudre par la justice. Cette pensée s'étayait soit sur la justice répressive, création de tribunaux > punition, soit sur la justice préventive démocratie>auto-restriction.

Il est en effet particulièrement tentant de vouloir éviter les conflits. Cela peut fonctionner dans certains cas. On l'a vu lors de médiations sur le tracé des frontières entre pays occidentaux, qui se seraient réglés par des guerres quelques décennies plus tôt. On peut aussi dire que le Traité de Montego Bay (1982), en ce qu'il a fixé de nouvelles règles de partage des eaux territoriales et de ZEE, a été un règlement juridique d'un conflit.

Cette démarche a quand même des limitations, qui sont celles de tous les angélismes. Elle ne fonctionne que si tous les protagonistes sont d'accord sur tout, avant le règlement juridique. Ce qui veut dire qu'ils n'ont pas envie de se battre et que de plus ils reconnaissent les mêmes lois.

On en arrive à définir [7][7] une "guerre juste" :

1.      Le principe de la guerre juste : c'est à dire celle de la légitime défense et, depuis peu, celle liée à l'aide humanitaire, parfois considérée comme une obligation de secours à un peuple en danger, et qui soulève le principe de l'ingérence,

2.      Celui de l'autorité compétente : il pose le problème des états qui ont légitimement le droit d'exercer cette autorité dans le cadre de leur souveraineté,

3.      Celui de l'intention droite est un principe à forte connotation morale et implique que celui qui fait la guerre recherche la justice et non la poursuite d'un intérêt particulier,

4.      Le principe du dernier recours : la guerre ne doit être déclenchée que lorsque toutes les autres voies de résolution ont été vainement épuisées,

5.      Celui de la proportionnalité, un principe qui a trouvé une application au cours de la guerre froide et selon lequel la réponse militaire doit être proportionnée au type de menace et ne doit pas être disproportionné par une totale disproportion,

6.      Celui de la probabilité de succès : entreprendre une action militaire doit correspondre à la quasi-certitude d'atteindre l'objectif recherché.


[1][1]"Stratégie", Encyclopédie® Microsoft® Encarta 98. © 1993-1997 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

 

[2][2]"Tactique", Encyclopédie® Microsoft® Encarta 98. © 1993-1997 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

[3][3]"Guerre", Encyclopédie® Microsoft® Encarta 98. © 1993-1997 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

[4][4]"Clausewitz, Karl von", Encyclopédie® Microsoft® Encarta 98. © 1993-1997 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

[5][5]"Moltke, Helmuth Karl Bernhard, comte von", Encyclopédie® Microsoft® Encarta 98. © 1993-1997 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

 

[6][6] Mise en œuvre obligatoire des moyens de tous les participants en cas d'attaque contre l'un des pays membres.

[7][7] Actes des 5° rencontres internationales du Mémorial de Caen, 1998.