Le partiel de juin 2004

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Quand les cours ont été terminés, début décembre et malgré les grèves, j'ai voulu organiser le partiel correspondant au plus tôt. Le secrétariat, consulté, m'a dit que c'était possible, surveillance assurée par des permanents de Paris XIII et copies envoyées à mon domicile. J'ai envoyé un sujet le 16 décembre. Le 19 décembre, j'ai reçu une réponse m'informant de ce que la surveillance n'était pas possible et que, si je pouvais l'assurer moi même, il y avait un créneau disponible le jeudi 15 janvier, de 8h00 à 10H00. Si je ne pouvais assurer la surveillance, l'examen serait reporté au mois de juin. A aucun moment il ne m'a été dit que le fait d'envoyer les copies par courrier posait un problème. Étant donné que je ne pouvais être présent le 15 janvier, la tenue du partiel a donc été fixée au mois de juin.

 J'ai donc été très surpris quand, le mardi 15 juin, le secrétariat m'a appelé pour me demander ce qu'il fallait faire des copies. De passage à Paris pour 24 heures seulement, avec un emploi du temps très chargé, je ne pouvais aller les chercher à Villetaneuse et Madame Hervé m'a donc dit qu'elle se débrouillerait pour me les faire parvenir.

Je l'ai à cette occasion informée de ce que je serais absent de France à partir du 29 juin au matin. Le mardi 22 juin, n'ayant rien reçu, j'ai pris l'initiative de lui téléphoner, pour apprendre qu'il n'était pas possible de les envoyer par courrier. J'ai, le même jour, été contacté par une responsable administrative qui m'a donné trois informations :

§         le Président de l'UFR a fait une note interdisant l'envoi de copies par la poste. Je n'ai jamais été informé de l'existence de cette note.

§         Monsieur Ghozali avait prévu de prendre les copies pour me les transmettre directement mais avait oublié de le faire.

§         Monsieur Ghozali avait récupéré les copies et allait me contacter.

Le vendredi 25 juin au matin, n'ayant eu de nouvelles de personne, j'ai rappelé Madame Hervé qui m'a appris que Monsieur Ghozali avait rendu les copies au Président. Toujours très coopérative, elle a essayé sans succès de se mettre immédiatement en relation avec son secrétariat et m'a dit que je serais rappelé dans l'après midi. Je n'ai reçu aucun appel.

Le samedi 26 juin à 17h43, j'ai envoyé un mail au Président, à son attention personnelle, pour l'informer de l'ensemble de ces faits et faire part de mon étonnement. Ce mail a été reçu par son secrétariat le lundi 28 juin à 10h01. A 15h40, il m'a appelé pour me dire qu'il avait personnellement pris les choses en main et avait envoyé les copies à mon adresse le vendredi après midi. Le mardi 29 juin, date à laquelle j'aurais déjà dû quitter mon domicile, les copies n'étaient pas arrivées. J'ai téléphoné au Président qui m'a dit qu'il avait les avait en fait remises au service courrier de l'UFR le vendredi après-midi, mais qu'il ne savait pas si l'envoi avait bien été fait. Il m'a promis de me tenir au courant dans la journée. Vers 18h00, sans nouvelles, je l'ai appelé. Il m'a dit qu'il n'avait pu contacter la personne responsable du courrier et qu'il me tiendrait au courant. Je l'ai alors informé de ce que je ne pouvais plus différer mon départ plus longtemps et que je partirais dès mercredi 30 au matin si je n'avais pas reçu les copies à ce moment là. Je l'ai assuré que cependant quelqu'un serait à mon domicile pour recevoir les copies et que je les corrigerai au plus tard dans la première semaine du mois d'août.

J'ai reçu, le 15 juillet, le mail suivant de la part de Catherine Hervé :

Monsieur,

Veuillez trouver ci-après un courrier de la part de M. Ghozali.

Sincères salutations.

 C. Hervé

 

Je suis infiniment désolé de la situation créée et qui résulte de la décision prise de ne pas envoyer les copies par voie postale. Après insistance de ma part, M. Etien a accepté d'y déroger en prenant en charge personnellement les copies. Malheureusement, j'ai cru comprendre que l'envoi n'a pas été effectué dans les délais habituels. Il en résulte une gêne pour nous tous et surtout pour les étudiants puisque ne manquent que les notes de votre enseignement pour délibérer. Il serait souhaitable d'en disposer avant le départ de Catherine en congés (23-07). En vous remerciant infiniment et en vous souhaitant de bonnes vacances. N.E. GHOZALI

Depuis, je n'ai reçu aucune nouvelle de la part de l'administration de Paris XIII, qui disposait de toutes mes coordonnées téléphoniques, postales et courriel. C'est une étudiante qui m'a informé, le 25 septembre, de ce que les copies avaient été corrigées par quelqu'un d'autre que moi et qu'un partiel de rattrapage aurait lieu en octobre. Je ne sais pas qui donnera les sujets ni qui effectuera la correction.

Nous sommes donc dans une situation où je n'ai pas pu corriger les copies de manière normale, ce qui porte un vrai préjudice à mes étudiants et me choque profondément.