METRONEWS : 22-07-2014 15:32
SANTÉ – La ville de Yumen a été bouclée suite au décès d’un homme de la peste bubonique. 151 personnes ont été placées en quarantaine depuis la semaine dernière.
Par Arnaud de la Grange Le Figaro le 11 mars 2013
L'incongruité de la situation pourrait faire sourire, si ses proportions ne donnaient pas un tour dramatique à la drôle de pêche à laquelle on se livre dans les eaux du fleuve Huangpu. Plus de 6 000 cadavres de porcs ont déjà été repêchés dans le fleuve qui arrose Shanghai, et ce n'est sans doute pas terminé (bilan réactualisé le 13 mars). Le sujet fait grand bruit sur Internet, alors que la pollution en général et celle de l'eau en particulier est devenue un sujet brûlant en Chine. C'est que le Huangpu ne baigne pas seulement les belles façades du Bund, mais compte pour 20% dans la consommation d'eau des 23 millions d'habitants de la capitale économique chinoise. Les autorités ont beau assurer que cette hécatombe porcine n'a provoqué pour l'heure aucune pollution supplémentaire, personne n'est rassuré. [...]
Feb 24, 2013 www.digitaljournal.com
The Chinese authorities for the first time in years admitted the existence of so-called "cancer villages"- villages near factories and polluted rivers where cancer rates have reached alarmingly high levels. Chinese environment ministry's admission came in its newly unveiled plan to curb the release of toxic chemicals-in its latest response to rising public awareness about air and water pollution. A Sina Weibo ( Chinese equivalent of twitter) post by of the state-run Global Times showed a map of the villages that are having startlingly high incidence of cancer which are spreading from the middle of Eastern China to the middle of Western China.
The number of Chinese cancer villagers could exceed 247, covering 27 provinces, according Investigative journalist Deng Fei, who made the research based on existing data, with 197 of them being confirmed. But recent researches, as cited by Xinhua, suggest number of cancer villages could be as high as 400.[...]
17.11.2011 | Lü Minghe | Nanfang Zhoumo, par Courrier Internationnal. Les précisions [entre crochets] sont de Courrier International
Alors que les médias de la province du Guangdong [sud de la Chine] révèlent une concentration de cuivre 740 fois supérieure à la normale dans des huîtres, à une embouchure de la rivière des Perles, le 9 octobre dernier, à Wenling, dans la baie de Yueqing [province côtière du Zhejiang, un des grands centres aquacoles de Chine], M. Huang déguste justement une omelette aux huîtres.
Ce paysan de 48 ans ne mange déjà plus depuis huit ans le riz qu'il plante, car il a été prouvé que la prévalence élevée des cancers dans son village est liée à une pollution [des sols] aux métaux lourds. Il fait désormais très attention. Mais voilà que maintenant les fruits de mer vont devenir pour lui un nouvel aliment interdit !
Selon le "Rapport sur la qualité de l'environnement marin de la province du Guangdong en 2010", les polluants rejetés en mer au niveau des huit principales embouchures de la rivière des Perles auraient été estimés à plus de 1 million de tonnes. Ils seraient à l'origine de dépassements importants des teneurs en métaux lourds autorisées dans certains coquillages.
Un inspecteur chargé de la protection de l'environnement maritime a révélé que la pollution aux métaux lourds provient en grande partie des rejets clandestins des industries chimiques dans les eaux littorales. Toute la côte est touchée par ce type de pollution. Celle de la baie de Yueqing n'est qu'une illustration de ce qui peut arriver aux villes côtières cernées par les industries.[...]
"La pollution des mers qui bordent la Chine par les métaux lourds est devenue un problème global", souligne Guo Yuanming, ingénieur principal à l'Institut de recherches sur les ressources aquatiques océanes du Zhejiang. Du nord au sud de la Chine, aucune région n'est épargnée. Ainsi, des études effectuées dans le golfe de Bohai [nord-est] ont mis en évidence la qualité médiocre des coquillages élevés dans la plupart des fermes conchylicoles de la province du Hebei. En mer de Chine orientale, la situation s'avère encore plus catastrophique. "L'eau contient du plomb et du mercure à des niveaux bien supérieurs aux normes, et il arrive que des sédiments présentent des teneurs anormales en cuivre et en cadmium.[...]
Les "marées rouges" [dues à des microalgues toxiques] qui touchent de temps à autre les côtes chinoises sont probablement une menace plus grave et plus directe pour la sécurité des produits de la mer que le dépassement des teneurs autorisées en métaux lourds. "Au cours du premier semestre, l'ingestion de moules toxiques ramassées dans la région frontalière entre les provinces du Fujian et du Zhejiang a provoqué des diarrhées chez plusieurs personnes. Par le passé, on a déjà enregistré des morts à la suite de la consommation de mollusques", explique Guo Yuanming. [...].
Impossible non plus de négliger le problème de la pollution par des matières organiques persistantes. Car la pollution liée aux composés organiques est très souvent cancérigène. Les organoétains [dont le tributylétain (TBT), substance chimique utilisée dans les peintures navales antifouling pour empêcher les mollusques et les organismes de se développer sur les parois des bateaux] pourraient même provoquer des mutations sexuelles [chez l'homme]. "Les effets cancérigènes ne s'observent qu'à long terme. Il faudra sans doute attendre une vingtaine d'années pour en avoir confirmation, mais à ce moment-là il sera trop tard !".
Les chiffres américains ne peuvent qu'être de la propagande impérialiste destinée à sournoisement attaquer la Chine...Parce que, c'est bien connu, l'air de Pékin a toujours été le plus pur du monde.
04/11/2011 | Claude Lely (Aujourd'hui la Chine).
La pollution de la capitale est officiellement « faible », mais « dangereuse » d'après d'autres sources. Les raisons de ce décalage : les autorités ne respirent pas le même air que les autres.
C'est désormais une habitude, quand vous ouvrez vos volets le matin à Pékin, vous passez quelques minutes à contempler la vue. Ou plutôt ce que vous ne voyez pas. Car comme la plupart du temps depuis un mois, la capitale chinoise est ensevelie dans un brouillard qui n'a rien à envier au « smog » londonien. « Épaisse brume, pollution légère » analysent les autorités. Pourtant, les yeux piquent, la gorge gratte, et ni la couleur ni la consistance de cette grisaille n'inspire confiance.
« Légère », disent-ils... Pendant que la presse chinoise s'inquiète pour la visibilité sur les routes, vous cherchez donc à varier vos sources concernant le taux de pollution. L'ambassade américaine, qui dispose d'un système de mesure des particules nocives dans l'air et qui publie ses résultats en direct sur Twitter, affiche un taux de 113 µg/m³. Surprise, il est labellisé « Mauvais pour la santé ».[...]
En comparaison, leurs homologues chinoises font preuve d'un certain flegme. « Brouillard et pollution sont deux choses différentes », explique le directeur des services municipaux spécialisés. « En chinois, ont dit que le royaume des fées est noyé dans le brouillard, comment les fées pourraient-elles vivre entourées par la pollution ? »
Toute considération moins poétique n'est que « battage », pour Pékin, qui
dénonce le manque de sérieux et de précision des mesures américaines. Et
qui explique que les chiffres officiels, plus fiables, se concentrent sur
la mesure des particules les plus grosses, une différence méthodologique à
l'origine des différences de résultats.
Sauf que les particules les plus petites sont connus comme étant les plus nocives, et que, au dire même de la presse locale - dont les journalistes ont aussi la gorge qui gratte - « la population observe un décalage entre les mesures officielles et leur expérience personnelle ».
[Note du webmaster] Caractéristique d'un certain fonctionnement.
Manifestation "légèrement sollicitée", punition bidon contre des
lampistes et la Chine donne une bonne image à l'attention des neuneus.
20 minutes, le 18.09.11 à 11h19
Des manifestants ont campé devant une usine de fabrication de panneaux
solaires de l'est de la Chine pour protester contre le rejet de
susbstances toxiques dans une rivière voisine, rapporte dimanche l'agence
de presse officielle Chine nouvelle.
Les manifestations ont débuté jeudi dans la ville de Haining dans la
province de Zhejiang où 500 personnes ont pris d'assaut l'usine de la
société Jinko Solar avant d'être dispersées par la police, indique-t-elle.
Des substances toxiques provenant de l'usine, qui fabrique des panneaux
photovoltaïques, a provoqué la mort de nombreux poissons dans une rivière
voisine et les autorités ont donné l'ordre à la société de suspendre ses
opérations, selon l'agence officielle.
Beijing (CNN) 16/06/2011 -- Hundreds of thousands of children in China are being condemned to permanent mental and physical disabilities because of high exposure to lead caused by industrial pollution, according to a report by the watchdog group Human Rights Watch. [....]
Earlier this month, the Chinese government announced tougher regulations
and penalties for related industries. "We have recently put forward a
notice on strengthening the management of lead battery and renewable lead
industries where there are strict management and punitive policy
measures," said Li Ganjie, vice minister of environmental
protection.[....]
However, the report says these promises fall short of addressing the
health consequences of lead poisoning and fulfilling the right to health
for children exposed to lead.[....]
WUGANG, China (CNN 01/09/09) -- [...] So far, 1,354 children in Hunan province have tested positive for abnormal levels of lead in their blood, authorities say.
Lead poisoning is a devastating side effect of industrial pollution. In Shaanxi province's Fengxiang County, 851 children recently also turned up with high lead levels along with more than 200 in Yunnan province. All of them live near industrial plants, some only a few hundred feet away.
Local officials say eight factories in Wenping and Simachong, including the plant in Hengjiang, have since been shut down, including coal, manganese and iron smelting plants.
Environmental protection officials from the central government have been dispatched to various locations to conduct factory inspections and environmental evaluations. Authorities say all factories will remain closed until they meet official safety standards.
[...] "What they did is totally wrong," Wugang government spokesman Lei Zanning told CNN. "The factory and the boss have violated the production safety standards. This is the result of illegal production and construction." Although officials have showed remorse and concern, villagers said they have been intimidated to keep quiet.
[...] A government notice posted in town outlines a compensation plan for families with sick kids, but also warned villagers not to "spread rumors" or cause trouble.
BEIJING, China (CNN) 20/08/2009
The poisonings have occurred against the backdrop of China's rapid industrialization, which has produced economic success and wrought environmental havoc. Hundreds of millions of Chinese lack access to uncontaminated drinking water, and air pollution is blamed for myriad deaths and illnesses every year. Toxic air enshrouds cities across the country, one of the most polluted in the world.
The government has stepped up anti-pollution efforts in recent years, but many companies flout such campaigns and laws.
(AFP, Reuters) 07/10/2008 | Mise à jour : 22:53
[...] Le chef de la sécurité nationale de Taïwan a déclenché de jolis remous en déclarant lundi qu'il n'était pas exclu que l'épidémie de Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) de 2002 ait eu pour origine des recherches menées par Pékin sur les armes biologiques. «À l'époque, des informations venant de Chine indiquaient que le Sras était en fait une arme biologique», a déclaré Tsai Chao-ming devant une commission du Parlement taïwanais. Il a cependant reconnu qu'il n'avait pu recueillir aucune preuve formelle à l'appui de cette thèse. À Pékin, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Qin Gang, a dit ne pas être au courant de ces allégations «dénuées de tout fondement et irresponsables». À l'époque, la Chine s'était vu reprocher d'avoir cherché à cacher la gravité de la situation. Le ministre chinois de la Santé et le maire de Pékin avaient été limogés. Apparu dans le sud de la Chine, le Sras avait fait plusieurs centaines de morts à travers le monde. [...]
(The Economist) Jan 24th 2008 | BEIJING
And don't expect the government's environmental watchdog to do much about it . THESE days China's environmental bureaucrats know how to talk the talk. They readily admit that pollution is poisoning the country's water resources, air and soil. They acknowledge that carbon emissions are soaring. If only, they lament, the government would give them the means to do something about it. [...]
SEPA [State Environmental Protection Administration] is so weak that its officials admit it has little grasp of the impact of agriculture on water and soil pollution. The Ministry of Agriculture has discouraged it from gathering data even though, as one SEPA official sees it, Chinese agriculture pollutes as much as its industries. [...]
Last year officials reportedly asked the World Bank to remove estimates of pollution-related deaths in China from a report published jointly with SEPA. But SEPA's website still shows a little-reported speech by Mr Pan in 2006 in which he said cancer experts believed that 70% of China's more than 2m annual deaths from the disease were pollution-related. The World Bank had been planning to blame pollution for just 750,000 deaths from various causes.
Le Monde, Gregory Phillips 17/11/07
Le régime pékinois, le premier ministre Wen Jiabao en tête, donne l'impression d'avoir pris conscience de l'impact environnemental de l'excès de construction de barrages en Chine. Pourtant, "la fièvre des barrages" ne faiblit pas dans un pays qui a cruellement besoin de l'énergie produite par les centrales hydroélectriques : d'innombrables projets de retenue d'eau sont prévus sur les fleuves Brahmapoutre, Mékong et des rivières s'écoulant dans les basses terres depuis l'Himalaya.[...]
SHI JIANGTAO South China Morning Post 07/02/2007
A top mainland meteorological official says China lacks the money and
technology to significantly alter its reliance on highly polluting
coal[...]
But as a developing country, which had no obligation under the Kyoto
Protocol to cap its greenhouse emissions, China faced at least two main
constraints in converting to clean energy sources, replacing the use of
fossil fuels. [...]
Citing China's relatively low per capita emissions of greenhouse gases, he
deflected questions on when the country, the world's second largest
emitter of carbon dioxide and likely to overtake the US in 2009, would set
a limit on emissions.
South China Morning Post SHI JIANGTAO 3/01/2007
[...] But despite the spending spree, the top-down pollution control
campaign has so far achieved little because of a lack of public
involvement. And analysts say efforts are further impaired by a lack of
co-ordination and constant conflicts of interest within the bureaucracy.
[...] No one, including upstream industrial polluters, has been held
responsible so far and farmers and fishermen affected have yet to receive
any compensation.
De notre correspondant à Pékin JEAN-JACQUES MéVEL. Le Figaro 10 novembre
2006
L'AIE et de l'OCDE viennent coup sur coup de classer le pays au 1er rang
des émetteursde gaz nocifs.
[...]
La République populaire dépassera, dès 2009, les états-Unis comme premier
producteur de dioxyde de carbone (CO2), soit dix ans plus tôt que prévu, a
fait savoir mardi l'Agence internationale de l'énergie dans un rapport qui
est une mauvaise surprise. L'OCDE, club des pays industrialisés, a fourni
une explication dans un document publié hier à Pékin : les efforts de la
Chine " ne sont pas suffisants (...) s'il s'agit de faire face aux défis
qu'une croissance économique rapide lance à l'environnement ".
L'organisation confirme au détour que la Chine est déjà championne du
monde pour la production de dioxyde de soufre (SO2) et que les émissions
sont reparties à la hausse depuis 2002, pulvérisant les maximums fixés par
Pékin. Qu'il s'agisse de l'air, de l'eau ou du sol, la politique chinoise
" manque d'efficacité et il y a urgence à la renforcer ", insistait hier
Kiyo Akasaka, secrétaire général adjoint de l'OCDE.
[...]
Si les Chinois ont la liberté de lire les conclusions de l'AIE et de
l'OCDE, ils ne seront pas surpris d'apprendre que la protection de
l'environnement est le dernier souci de leurs industriels et que les
pieuses consignes du gouvernement de Pékin sont rarement mises en oeuvre
par les bureaucraties locales.
Plus inquiétante est la prolongation des courbes. L'économie chinoise est
une locomotive qui tire aujourd'hui 70 % de son énergie du charbon.
L'objectif du pouvoir est de quadrupler le PIB, et sans doute les besoins
d'énergie, d'ici à 2020. En clair, la qualité de l'air n'est pas prête de
s'améliorer...
à la signature du protocole de Kyoto, en 1998, la Chine s'est trouvée
dispensée de toute contrainte parce que considérée comme un pays en
développement, au même titre que l'Inde. Au moment où les Nations unies se
mettent à discuter le dispositif qui prendra la relève en 2012, la
question se pose en d'autres termes : que vaudrait un engagement
international si les deux plus gros pollueurs, la Chine et les états-Unis,
restent à l'écart ?
Les dirigeants chinois soutiennent encore que leur pays n'est pas assez
riche pour se plier à la discipline commune. L'Europe, au contraire, met
en avant leur responsabilité : " à quoi servirait le progrès économique si
le monde devenait irrespirable ? ", disait il y a peu Jacques Chirac à
Pékin. Jusqu'ici la Chine a bénéficié de la complicité d'une
Administration Bush soucieuse de torpiller un " Kyoto II " par tous les
moyens. L'alternance du pouvoir au Capitole pourrait donner, peut-être, le
signal du changement.
By Keith Bradsher The New York Times 8/11/2006
China will surpass the United States in 2009, nearly a decade ahead of
previous predictions, as the biggest emitter of the main gas linked to
global warming, the International Energy Agency concluded in a report
released Tuesday.
China's rise, fueled heavily by coal, is particularly troubling to climate
scientists because, as a developing country, it is exempt from the Kyoto
Protocol's requirements for reductions in emissions of global warming
gases. Unregulated emissions from China, India and other developing
countries are likely to account for most of the global increase in carbon
dioxide emissions over the next quarter-century.
The agency's prediction highlights the unexpected speed with which China
is emerging as the biggest contributor to global warming. China has
resisted limits on emissions.
[...]
Chinese officials did not respond to attempts by phone and fax to obtain a
response to the agency's forecast.
MINNIE CHAN South China Morning Post 15/10/2006
[...]
A report issued by the State Environmental Protection Administration
(Sepa) following investigations into water pollution in Guizhou, Jilin and
Heilongjiang said it found extensive illegal operations in the provinces'
power plants. The investigations ended last month.
[...] It said local governments not only failed to reach environmental
protection targets, they also lied to inspectors.
[...] Facilities that look complete on the outside are often just facades
to fool environmental inspectors, the report said.
Local media said the senior official was one of the city's vice-mayors.
Sepa said its team had severely criticised the official, but did not say
whether anyone was punished.
[...] The report said deep-rooted protectionism in some regions was the
key reason officials were unwilling to implement environmental protection
regulations.
In Jilin province, the Sepa team found local governments below the city
level had turned a blind eye to many polluting factories being built on
the upper reaches of rivers or drinking-water sources.
Par Sylvie BRIET LIBERATION : Mercredi 11 octobre 2006 - 06:00
[...] Le parc national de Loango, créé en 2002 par le gouvernement
gabonais, est une petite pépite protégée qui réunit bord de mer, savane,
forêt et une faune des plus attractive : éléphants, gorilles,
chimpanzés... Or le pétrole, ou plus exactement la façon d'exploiter ce
pétrole, menace cette réserve. Le gouvernement gabonais a donné une
concession à une compagnie chinoise, la Sinopec, pour prospecter. Celle-ci
a présenté une étude d'impact environnemental qui a été refusée par le
ministère gabonais de l'Environnement et des Parcs nationaux. Ce dernier a
donc demandé aux Chinois d'arrêter leur prospection. Ils refusent,
assurant qu'ils disposent d'une autorisation du ministère des Mines, plus
puissant et beaucoup moins concerné par les questions environnementales.
Dynamite. La Sinopec ne tient aucun compte de l'environnement : elle ouvre
des routes, abat massivement des arbres et surtout procède à des tirs de
dynamite, ce qui est en principe interdit dans un parc protégé. Les ONG
gabonaises de défense de l'environnement sont furieuses
[...]
"Intolérable". Le gouvernement apparaît divisé sur la question, entre
volonté de développement économique et désir de protéger la nature, une
source de revenus potentielle. Il laisse pour le moment faire la Sinopec,
même si le ministre de l'Economie forestière juge l'attitude du pétrolier
"intolérable". Et les écologistes craignent que le problème ne s'étende :
les Chinois vont démarrer d'énormes travaux dans le parc de Belinga, dans
le nord-est du pays, pour y exploiter des gisements de fer.
http://www.liberation.fr/actualite/terre/209822.FR.php © Libération
DOW JONES NEWSWIRES Wall Street Journal October 3, 2006 5:40 a.m.
BEIJING (AP)--Two environmental officials have been fired over a chemical
spill that forced authorities to cut off water supplies to 80,000 people
last month in central China, state media said Tuesday.
[..]
The State Environmental Protection Agency said the two factories were
discharging waste water with arsenide content more than 1,000 times higher
than the national standard directly into the Xinqiang River, according to
Xinhua.
Haoyuan Chemical discharged nearly 50,000 metric tons of waste water every
month, and Taolin Lead-Zinc Ore Chemical Plant 280 tons, Xinhua cited SEPA
as saying. The two companies had not passed any environmental assessments
and had no pollution treatment facilities, it said.
South China Morning Post Thursday, September 7, 2006
KEVIN HUANG and HE HUIFENG
Residents of several villages in Gansu province, where hundreds of people
are suffering from lead poisoning, yesterday accused the local government
of ignoring for years their concerns about a nearby lead smelter.
More than 2,000 people - including about 300 children - from three
villages in Hui county's Shuiyang township have poured into a hospital in
Xian, Shaanxi province, in the past two weeks to be tested for lead
poisoning.
[...]
Villagers say they were poisoned by a smelting plant that was shut last
month. The plant was previously owned by the state but is now part of the
Gansu Luoba Group.
[...]
Ms Cheng said residents of her village and the neighbouring community of
Guozhuang had been appealing and protesting to township and county
governments for at least five years about the air and water pollution
caused by the plant, but authorities ignored their pleas.
[...]
A senior official from the Gansu Environmental Protection Bureau said it
would send investigators to the villages today to take air, water and soil
samples. The official also said the provincial bureau heard news of the
contamination from media reports rather than from local authorities.
Liu Zhongjun, a deputy director of the county's environmental body, said
the plant had installed proper pollution-reduction equipment and its
emissions had met standards over recent years. He refused to discuss any
previous tests relating to lead content. Factory officials yesterday
refused to comment on the matter